Mal à l’épaule
Qui n’a jamais ressenti de gêne, de douleur dans l’épaule, jusqu’à même ressentir parfois des irradiations dans les bras, des fourmillements ou encore des engourdissements ?
L’épaule permet la préhension. Sans le complexe de l’épaule, il n’y aurait pas de motricité du membre supérieur et alors comment pourrions-nous croquer la pomme que nous tenons dans la main ? S’adresser en disant bonjour à quelqu’un ? Se tenir à une rampe en descendant les marches ? Se brosser les dents ?
On parle d’épaule au singulier comme s’il s’agissait d’une seule structure alors qu’en fait l’épaule constitue un ensemble de structures cohérentes interdépendantes, dont le but est de raccorder le bras au tronc.
Le complexe de l’épaule compte 6 articulations ! La principale et plus connue, la gléno-humérale, relie la tête de l’humérus et l’omoplate. Le seul segment osseux qui rattache le bras au tronc c’est la clavicule. Elle repose sur l’omoplate d’une part, formant l’articulation acromio-claviculaire, et sur le manubrium sternal d’autre part, formant l’articulation sterno-costo-claviculaire. Ce n’est pas tout ! Pour que cet ensemble fonctionne, il faut que l’omoplate, en lien avec l’humérus d’un côté et le sternum de l’autre part, puisse se mouvoir sur les côtes. L’omoplate appelée aujourd’hui la scapula répond aux mouvements dits de sonnette interne et externe en glissant sur les côtes. On parle de « fausse articulation » ou plutôt de « plan de glissement omo-serrato-thoracique ».
Maintenant pour contenir l’intégrité articulaire de cet ensemble, l’articulation gléno-humérale est plaquée dans sa surface articulaire par le muscle deltoïde (muscle qui forme le galbe de l’épaule et dessine les fameuses « épaules carrés »). Ce muscle deltoïde constitue lui aussi un plan de glissement, grâce à une bourse séreuse. On parle de « fausse articulation sous deltoïdienne ».
Tout cet ensemble ostéo-musculo-tendineux est motorisé par le plexus brachial prenant naissance aux cervicales inférieures parcourant dans leur trajet le creux axillaire. Les perfusions artérielle, veineuse et lymphatique suivent ce même trajet.
Les douleurs à l’épaule peuvent avoir comme origine :
- un traumatisme, choc, accident,
- un « faux mouvement »,
- des courbatures,
- une capsulite rétractile,
- une mauvaise position maintenue trop longtemps,
- sans raison apparente,
- une pathologie vertébrale (hernie, rétrécissement discal, protrusion foraminale),
- une maladie,
- un acte chirurgical,
- une tendinopathie,
- mais aussi à un choc émotionnel.
On disant tout cela, cela nous dit rien sur la douleur !
Pour comprendre la douleur d’épaule, l’ostéopathe devra appliquer des tests spécifiques pour exacerber la douleur et déterminer la structure en souffrance. Il trouvera la ou les solutions permettant de recouvrir la mobilité sans souffrance.
Toutefois, il ne suffit de regarder la pointe du doigt pour voir ce qu’il dénonce mais au delà pour avoir de la perspective ! voir l’article sur la notion de douleur projetée.
Une douleur d’épaule peut provenir de tension du foie ou d’estomac !
Alors n’hésitez pas, à nous contacter et prendre un rendez-vous en ostéopathie. Nous regarderons ensemble comment lever les tensions et vous permettre de retrouver la mobilité sans souffrance.