Ateliers d’accompagnement à l’enfantement
Proposés par Mathilde d’Antin Paravey, ostéopathe D.O.
Le mystère de la naissance m’a toujours passionnée. Mes choix d’orientation ont longtemps oscillé entre des études de sage-femme ou d’ostéopathe. Aujourd’hui, me voilà pleine de gratitude de pouvoir explorer, à travers mon métier, le royaume de la périnatalité. Je suis infiniment reconnaissante de pouvoir partager aux femmes, en quête d’une naissance plus respectueuse de leur corps et davantage en harmonie avec leur bébé, un autre regard sur l’accouchement. Si vous voulez avoir un petit aperçu sous forme de vidéo, c’est par ici !
Dans mon parcours de mère, j’ai d’abord vécu deux fausses couches, douloureusement. J’en ai longtemps cherché le sens. Comment, pourquoi ces bébés « arc-en-ciel » sont venus dans mon ventre et partis peu de temps après ? Quel était leur message ? Est-ce qu’un jour un enfant pourra y grandir et voir le jour, en bonne santé ?
La réponse n’a pas tardé à arriver. Oui, je suis capable. J’ai alors expérimenté la grande joie de donner vie.
Bien que très différentes, les naissances de mes enfants, sans péridurale, m’ont poussée dans mes plus profonds retranchements. Il m’a fallu chercher en moi des ressources insoupçonnées pour traverser la puissance des contractions.
Je me suis alors beaucoup questionnée sur ces différents états que traverse une femme qui met au monde. Comment accompagner ces passages qui nous transcendent ?
18 années de danse classique au conservatoire m’ont appris la rigueur du corps, de l’effort, le juste placement de la respiration, du soutien du périnée. Mon métier d’ostéopathe m’enseigne chaque jour l’importance de la mobilité. « Le mouvement, c’est la vie ».
De nombreuses formations en gynécologie, périnatalité, méthode de Gasquet, communication hypnotique, technique de libération émotionnelle (EFT) m’ont amenée à chercher des réponses ailleurs que dans la théorie appliquée à l’hôpital.
Depuis près de 60 ans, afin de palier aux douleurs de l’accouchement, l’analgésie péridurale s’est largement répandue. En France, en 2016, 82,6% des parturientes en ont bénéficié. La péridurale et la surmédicalisation de l’accouchement ont, de fait, contribué à l’alitement des femmes, au détriment de la mobilité du bassin, pourtant indispensable à la progression du bébé. La conséquence de cette prise en charge se traduit par une augmentation des naissances par extraction instrumentale (ventouse, forceps, cuillère).
Paradoxalement, de plus en plus de maisons de naissance, avec leur salle « nature », ouvrent leurs portes, privilégiant un accouchement dit physiologique.
Les femmes manifestent le désir de revenir à un accouchement plus naturel.
Tel va être le prochain défi du corps médical : assurer la sécurité de la mère et de l’enfant tout en préservant leur voyage intérieur.
De plus en plus, il m’est apparu comme une évidence de faire partager aux femmes prêtes à cela, une autre vision de la naissance (énergétique, ostéopathique, physiologique, neuroscientifique), de faire ressurgir en nous la mémoire que, depuis que le monde est monde, chaque femme a tout ce qu’il faut en elle pour enfanter.
Et en même temps, j’ai bien conscience que ce coaching n’est clairement pas pour tout le monde.
Il n’est surtout pas pour celles qui recherchent une préparation classique à l’accouchement, ni même pour celles qui veulent un accouchement sur-médicalisé, encore moins pour celles qui ne sont pas prêtes à s’investir et remettre en question des principes bien ancrés.
Car oui, c’est souvent l’effet que ça fait : « Comment est-ce possible qu’il y ait un tel écart de discours? »
et cette phrase suit peu de temps après : « Comment ça se fait qu’on ne nous apprenne pas ça plus tôt? »
Car oui, ce coaching peut venir vous déranger, vous bousculer, mais la Vie se charge de nous faire vivre ce dont on a besoin pour grandir et non ce dont on a envie. Venez apprécier par vous-mêmes, je vous ai concocté quelques vidéos.
Nos croyances, conditionnements, peurs, étouffent le fabuleux pouvoir de création qu’on a chacune au fond de nous et qui nous permet d’accéder à notre intuition. C’est notre intuition qui guide l’enfantement et qui fait que, quel que soit le chemin qu’on emprunte, ce sera la meilleure façon pour nous et notre enfant de naître.
Notre intuition (ça c’est ma casquette de thérapeute en psycho-énergie) est une des clefs.
La capacité de notre corps à faire preuve de résilience et d’adaptabilité (ça c’est mon job d’ostéo) en est une autre.
Si on doit traverser un désert de sable avec une voiture de ville, on a tout intérêt à bien la préparer : peut-être transformer le moteur pour le faire monter en puissance, trafiquer les suspensions, s’assurer qu’elle résistera aux chocs…
Notre corps, c’est notre véhicule.
Pendant l’accouchement, il suffit de mettre 2-3 outils en place pour faire de notre corps un précieux allié. Et si on a anticipé et appliqué les conseils pendant la grossesse, c’est carrément du tuning qu’on aura réalisé.
Je ne suis pas sage-femme et les conseils que vous trouverez ne sont pas des réponses de sage-femme.
Pour celles qui malgré tout veulent tuninger (j’invente, mais vous aurez compris) leur corps pour l’accouchement, elles peuvent prendre RDV sur notre page contact.
Ce coaching est conçu tel que j’aurais aimé le recevoir avant les naissances de mes enfants.