Comment le stress agit sur l’organisme ?
Tout le travail du corps humain se porte sur un rôle essentiel : maintenir l’homéostasie, c’est à dire l’équilibre. Cet équilibre s’évalue à chaque instant, 24h/24 et 7 jrs / 7 : régulation de la glycémie, de la pression artérielle, de la température, de la fréquence respiratoire… A chaque écart de cet équilibre, l’organisme met en place des mécanismes de compensation. Il fonctionne par ce qu’on appelle des rétro-contrôles ou bio-feed back.
- Un autre exemple que nous pouvons observer facilement : lorsque nous avons froid, nous frissonnons. Ainsi, les muscles superficiels de la peau se contractent et produisent un dégagement de chaleur (par consommation d’ATP).
Et le stress ?
Un stimulu de stress provoque une fluctuation de température, de pression artérielle, de fréquence respiratoire, une variation des besoins énergétiques. Le stress stimule notre système nerveux sympathique (= système qui régit l’action contrairement au système parasympathique qui régit la veille, le sommeil, la digestion). Toujours dans le but de maintenir l’homéostasie, la médullo-surrénale (petite glande qui se situe à la partie supérieure des reins) va produire de l’adrénaline. Cette libération d’adrénaline est provisoire, tant que l’agent causal reste éphémère.
Il existe une mémorisation tissulaire du stress. Un stress transitoire, ou modéré est bénéfique : cela renforce les défenses de l’organisme ainsi que la mémorisation.
Quand c’est le cas et que tout rentre dans l’ordre cela s’appelle le syndrome local d’adaptation. Le corps s’est bien adapté. Le stress a été positif car il a renforcé la mémorisation tissulaire.
En revanche, si le stress persiste, les réactions qui en découlent vont s’emballer. Cela va conduire à l’inflammation des tissus : c’est la réaction locale, qui retentit sur tout l’organisme et dont le contenu est chargé d’émotion. La douleur apparaît alors. On rentre dans un phénomène de chronicisation et le stress s’imprègne dans les tissus.
Que faire alors ?
Permettre au corps de récupérer sa précieuse capacité d’auto-guérison. Et pour cela, il faut se reposer !!
Le rôle de l’ostéopathie ?
L’ostéopathe va par la palpation, analyser l’état de stress des tissus et établir le rapport espace-temps du stress :
- Espace : par l’étendu du stress imprégné dans les tissus,
- Temps : notion d’ancienneté du stress. S’agit-il d’un stress aigu (= récent) ou chronique (= ancien).
A partir de son diagnostic ostéopathique, l’ostéopathe va employer un axe de traitement qui visera à rétablir l’équilibre, soit dans le sens du système nerveux sympathique ou celui du système parasympathique. Le choix de cet axe orientera donc le choix des techniques.