LE YIN & LE YANG : la modélisation d’une dualité universelle
Au tout début il y a « la mère du monde »
le Tao ou Dao édifié dans le texte
Tao To King écrit par Lao Tseu.
Le Tao est la matrice, la force fondamentale au préalable de toute chose. Signifiant la voie ou le chemin, il est très difficile de le nommer, de définir ses contours. Le tao c’est la loi universelle qui gère toute la création, c’est l’unité au delà de l’entropie négative et positive que sont le dualisme Yin et Yang. Par analogie avec la vie sur Terre, la Tao serait ce qui détermine la distante adéquate entre la Terre, le Soleil et la Lune et qui sans cette adéquation la vie sur Terre ne pourrait pas exister. A partir de là,
la première démarche fût de mettre en place une modélisation découlant de l’observation des phénomènes naturels :
- le soleil / la lune,
- le jour / la nuit,
- l’été / l’hiver,
- le printemps / l’automne,
- le ciel / la terre,
- le feu / l’eau,
C’est ainsi que la compréhension traditionnelle de ces phénomènes a
d’abord définit
le Yin (tout ce qui est assimilé à la Terre,
ensuite est apparu le Yang (associé au ciel et aux mouvements) et c’est grâce à la lecture des interactions entre les deux que l’on a pu mettre en exergue la multiplicité de phénomènes observables de la vie et comprendre leur indissociabilité. Le Yin et le yang représentent donc une unité à la fois opposable, inséparable, et interdépendante sans pour autant être tout fait pleinement l’une ou tout a fait pleinement l’autre.
Tous les être et toutes les choses présentent donc les deux aspects yin et yang et au sein de chaque aspect un peu de l’autre. Par exemple, l’Homme peut rester immobile sur la Terre (pas de mouvement = aspect Yin), tandis que la Terre tourne autour du soleil (mouvement = aspect Yang) ; un autre exemple : chaque partie du corps est plutôt Yin ou Yang. Cette caractéristique est relative car la poitrine est Yang par rapport à l’abdomen, parce qu’elle est placée au-dessus de lui, mais Yin par rapport à la tête.
La théorie du Yin et du Yang est donc une modélisation du monde et des cycles qui le mettent en mouvement, base de la cosmogonie (théorie de l’engendrement du monde) (du grec cosmo « monde » et de gon « engendrer ») à la différence de la cosmologie qui est la science des lois générales par lesquelles le monde physique est gouverné.