Faut-il laisser pleurer son bébé ?

26 mars 2021

Faut-il laisser pleurer son bébé ?

26 mars 2021

Est-ce bien ou mal de laisser pleurer son bébé ?

Mon bébé ne veut pas s’endormir. J’ai pourtant tout essayé, des mots rassurants, des mots chantants, des mots qui grondent. Je l’ai laissé pleuré seul dans son lit. Il a hurlé, de tout son corps, de toutes ses forces, ses petits poings tendus de colère.

Au bout d’une heure de lutte, il a fini par s’endormir, entre deux sanglots, abasourdi de fatigue.

On se sent souvent impuissant devant un bébé qui pleure sans s’arrêter.

Que faut-il faire ?

Jusque dans les années 80, la grande majorité du corps médical ne s’intéressait pas au ressenti des nourrissons. Imaginer qu’un bébé puisse souffrir était une hérésie. Les nouveau-nés étaient opérés sans anesthésie. Du curare leur était injecté afin qu’ils ne bougent pas pendant l’opération.
La recherche a permis de mieux comprendre l’embryologie : le fœtus ressent la douleur dès la 24ème semaine de vie in utero. La voie de la douleur se met en place dès la 10ème semaine in utero, mais l’information n’est corticalisée qu’autour de la 22ème semaine. De plus, le pool de récepteurs à la douleur (= nocicepteurs) se forme dans le ventre de la mère. Un nouveau-né possède autant de nocicepteurs qu’un adulte, mais sur une plus petite surface. Autrement dit, pour un même stimulus douloureux, un nouveau-né aura plus mal qu’un adulte, et ne parlons pas des prématurés.
Le fœtus puis le nouveau-né réagit à un stimulus douloureux mais n’a pas encore les clefs pour interpréter ce qu’il ressent. Il y répond par une panique générale. Cette panique va être à l’origine d’un stress qui va stimuler les surrénales déversant ainsi dans la circulation générale du cortisol (hormone du stress) en quantité.

Or, cette hormone, lorsqu’elle est sécrétée à forte dose, détruit des neurones, elle est neurotoxique.

Eh oui, rien de nouveau, le stress est délétère pour la santé !

Que faire alors ? Limiter ces épisodes de panique !

Bien sûr, il ne s’agit pas d’accourir au moindre pleur, mais simplement d’être attentif à ne pas laisser un enfant seul face à une situation qu’il ne comprend pas et qui le panique.
L’apprentissage de la gestion du stress commence dès le plus jeune âge. Des études ont montré qu’un enfant qui n’a pas été suffisamment rassuré, câliné, à qui nous n’avons pas assez parlé, expliqué ce que nous pouvions ressentir face à une situation désagréable, s’avérera plus fragile dans la gestion du stress. Cela peut se manifester par exemple par de grosses colères, un enfant qui se roule par terre, qui demande de manière excessive la présence d’un parent… Il ne parvient pas à trouver en lui le moyen de s’auto-rassurer.

Alors oui, dans ces moments d’épuisement où notre enfant ne s’arrête pas de pleurer, où nous nous sentons désemparés, il reste une chose à faire : être une présence rassurante.

Nos enfants nous invitent à davantage de patience !

Bien entendu il existe des raisons divers et variées et l’ostéopathie peut être une solution. Stanislas et Mathilde sont là aussi pour vous aider à analyser si l’origine des troubles de l’humeur, du comportement peuvent être du ressort de l’ostéopathie. En mettant en place tout un protocole de tests ostéopathiques spécifiques du rachis, de la boîte crânienne et des viscères, Stanislas et Mathilde par leur d’activité d’ostéopathe à Versailles aideront votre enfant en le soulageant de ces tensions du corps qui leur procurent tant de maux.

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